POUVOIR D’ACHAT 2023

 

Les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets, c’est sans grande surprise que l’année 2023 ressemble à 2022 en termes de « négociations » avec la Direction sur votre pouvoir d’achat. En effet, même Directeur, même majorité syndicale, et par conséquent, poursuite de la perte de pouvoir d’achat en 2023.

Pour rappel sur vos augmentations collectives pérennes :

  • 3,5 % (en année pleine) sur 2022 dans un contexte d’inflation à 5,2%
  • 2 % (en année pleine) sur 2023 avec une inflation annoncée supérieure à 4,5%

Certains tentent de nous expliquer qu’ils sont nos sauveurs, et que s’ils ne signaient pas, nous aurions une perte de droit car la Direction appliquerait 1,5% au lieu de 2% en 2023.

L’analyse de la CFE-CGC est différente. Dans un contexte d’inflation supérieur à 4%, nous considérons que cette signature à 2% génère une perte de pouvoir d’achat et non une perte de droit.

La CFE-CGC est dans une logique réformiste de contre-pouvoir syndical et non d’accompagnement de la Direction. Nous prétendons que si la majorité syndicale tenait bon sur une revendication pérenne qui couvre l’inflation, les négociations prendrait une tournure plus favorable pour l’ensemble des collègues. Signer des accords de ruptures conventionnelles qui coûtent des millions, ce n’est pas neutre ! Signer des accords de primes ponctuelles avant même de traiter des augmentations pérennes, ce n’est pas neutre !

La prime de 750 € en 2023 ne fait que maintenir votre revenu à l’identique de 2022 et ne couvre donc pas l’inflation 2023. Il faut de plus garder en tête que la perte d’inflation se matérialisera lorsque cette prime prendra fin (2024 ?).

La prime PPV, elle, ne sera pas perçue par un nombre important de collègues, mais cela ne semble pas perturber les signataires.

C’est une politique de « resserrement des salaires », du « presque tous perdants », assumée par les signataires, qui comprime les salaires des cadres et qui peine à gérer l’inflation pour les plus bas revenus. Les déroulements de carrière sont passés à la trappe pour l’immense majorité, dont les augmentations individuelles servent en définitive à tenter de couvrir l’inflation.

 

Les positions de la CFE-CGC sont cohérentes sur la durée et nous vous expliquons nos choix depuis début 2022.

 

Personne à la CFE-CGC ne vous dit que nous sommes malheureux de travailler à la CDC et nous sommes parfaitement conscient des écarts qui peuvent exister avec d’autres établissements. Mais n’est-ce pas après tout un critère qui attire les talents ? Pour combien de temps encore ?

Vous faire croire que nous gagnons des droits nouveaux alors que la régression globale est palpable et s’insinuent dans les moindres recoins, ce n’est pas notre ligne syndicale.

A la CFE-CGC, nous voulons maintenir vos droits, ne pas les laisser s’éroder au fil du temps. N’est-ce pas le rôle premier d’un syndicat que de se mobiliser pour maintenir les avancées sociales lorsqu’elles existent ?

Est-ce une hérésie que de se battre pour avoir des augmentations pérennes équivalentes à minima à l’inflation ? Si certains ont visiblement capitulé sur ce point, ce n’est pas le cas de la CFE-CGC.

 

CFE-CGC, COHERENCE ET TRANSPARENCE !