Structurellement homme ou femme-sandwich de l’entreprise, ceux qui sont chargés de mettre en œuvre les décisions prises plus haut, sans forcément y prendre part, se retrouvent parfois coincés entre une hiérarchie mutique et des troupes revendicatives. « Toute la responsabilité de la transformation de l’entreprise, de sa vigueur, de sa capacité à s’adapter, repose sur les épaules du manager intermédiaire. Pourtant, lui donne-t-on les moyens de mener cette tâche à bien ? », interroge Cécile Demailly. Cette coach et consultante est l’autrice d’un livre sur le sujet (« Managers intermédiaires, guide de survie, 55 outils et méthodes pour ne pas être pris en étau et avancer sereinement en milieu hostile », Eyrolles, 23 euros).
Dès le premier confinement, en mars 2020, la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement) formulait des recommandations à destination de ces cadres : ne pas se couper de ses équipes, gérer les priorités, créer des groupes d’échange et utiliser des outils informatiques adéquats, entre autres.