C’est un document que, tout le monde l’a dit, nous avons reçu un peu tard. Il est un peu difficile de l’analyser, de le comprendre et de le décrypter dans un délai aussi court. Néanmoins, on peut dire que c’est un beau document, bien construit, qui permet de tenir compte de la situation d’aujourd’hui et des évolutions, quelles qu’elles soient, dans la propagation de ce virus. C’est une note bien construite, bien ossaturée.
Néanmoins, cette souplesse induit un manque de précision – là, je rejoins ce que vient de dire Olivier pour le SNUP –, notamment des déclinaisons des consignes de présence sur site. En activité normale, comme nos accords le permettent, on peut avoir jusqu’à 3 jours de télétravail et donc un minimum de 2 jours sur site. En situation particulière, comme c’est le cas aujourd’hui, avec une situation sanitaire qui n’est pas une situation normale malheureusement, forcément la présence sur site doit être amoindrie. On ne dit rien là-dessus.
On a vu l’exemple de Bordeaux, où ils ont réduit la présence minimale sur site de 2 jours à 1 jour. Je ne vais pas refaire tout le détail de ce que mes prédécesseurs ont évoqué, parce que cela ferait redondance. Une directive gouvernementale préconise le télétravail plutôt que le retour sur site. C’est là le principal point d’achoppement qu’on pourrait avoir.
Indépendamment du fait que cette note est bien construite, l’idée est de faire revenir les gens sur site, alors même que le fait de revenir sur site, notamment en Ile-de-France, présente un risque dans les transports en commun. Tout le monde n’a pas la possibilité de venir en vélo ou en voiture. Donc, beaucoup, quand ils reviennent sur site, utilisent les transports en commun. On sait très bien qu’en cette période, c’est un point de passage plus risqué. Donc, il faudrait que l’employeur Caisse des dépôts préserve ces personnels, notamment ceux qui peuvent travailler à distance.
Tous les efforts sont faits et on peut se réjouir du fait que l’immense majorité des personnels soient équipés d’ordinateurs portables leur permettant de travailler de chez eux. Justement, profitons-en. La plupart des activités ne nécessitent pas une présence sur site renforcée. Donc, profitons de cela, de l’accord télétravail et de l’accord QVT qu’on a signés, justement pour préserver les personnels. Jusqu’à présent, je dirais que la Caisse des dépôts a été plutôt exemplaire dans sa gestion de la crise sanitaire, dès le mois de mars et dans la phase de déconfinement où on a mis une semaine de plus avant de donner la possibilité aux personnels de revenir sur site. Cela a été très bien traité. Ne trébuchons pas sur cette deuxième vague.
Je pense que la Caisse des dépôts et les établissements publics sont plutôt dans un esprit de bienveillance et d’attention vis-à-vis des personnels. Nous l’avons tous dit. Sur les sites, nous avons des masques, du gel, plein de choses, bien plus que dans beaucoup d’autres entreprises ou beaucoup d’autres endroits. Il est bien dommage de se retrouver à voir qu’avec cette déclinaison, certains managers ou certaines personnes se sentent obligés de revenir sur site, alors que ce n’est pas fondamentalement nécessaire pour leur activité.
Je voulais également revenir sur un petit point de la page 15. Là, on est sur le détail. A mon avis, il manque l’USAC Ile-de-France.
Mme MAYENOBE, présidente.- Merci, monsieur Fabrega.
Merci pour les propos qui iront droit au cœur des équipes, que vous avez tenus pour les remercier sur leur engagement et sur la clarté de la note.
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